Accueillir dignement
les personnes en migration
Une autre politique migratoire
est possible en Europe
La situation actuelle
L’Europe se barricade derrière ses “frontières”. Elle construit des murs, des miradors, des centres de tri. Elle arme et militarise des gardes-côtes et des gardes-frontières. Elle laisse mourir toujours plus de personnes sur les routes migratoires. Cette politique est inefficace, coûteuse et mortifère. Sans compter les pratiques illégales de Frontex, lorsque M. Leggeri, numéro 3 sur la liste du Rassemblement national, était directeur. Il a démissionné après que l’Organe de Lutte Anti-fraude (OLAF) a recommandé une procédure disciplinaire contre lui face aux renvois illégaux qu'il a couvert.
L’Union vient d’adopter un Pacte sur la migration et l’asile, portée par la Commissaire social-démocrate aux affaires intérieures, Ylva Johansson. Il est très problématique car il met en place la détention aux frontières avec la possibilité d’enfermer les enfants à partir de 6 ans. L’Europe continue d’étendre la notion de “pays sûr” qui limite le droit des demandeurs d’asile à ce que leur situation personnelle soit étudiée. L’Europe recule en matière de protection des données avec une extension très forte de la collecte des données biométriques et la possibilité de les transmettre à des Etats tiers. De plus, le Pacte ne répond pas aux demandes de l’Italie notamment, car il ne met pas en place une solidarité et une responsabilité partagée entre États membres pour relocaliser les personnes et sortir du principe de première entrée.
Nous ne vivons pas une crise migratoire, nous vivons une crise de l’accueil.
+ 3000 personnes mortes
ou disparues en Méditerranée en 2022
330 000 entrées irrégulières
en France en 2022 soit 0,4% de la population
Notre vision pour l'Europe
Nous voulons une politique migratoire qui s’appuie sur 3 piliers : la solidarité entre les États membres, l’humanité de l’accueil, l’efficacité. Nous devons construire un système d’asile qui respecte pleinement la Convention de Genève, notamment le principe de non-refoulement, qui soit juste et efficace, basé sur la solidarité et le partage de responsabilités, que l’Europe se donne les moyens de respecter le droit international et de la mer et garantisse la sécurité des personnes. L’Europe doit également se doter d’une politique migratoire quant à l’immigration légale (migration de travail, étudiant·e·s, regroupement familial) au-delà des travailleurs et travailleuses qualifiés (cf. Blue card), actuellement laissée à la main des États membres avec des approches très hétérogènes.
L’Allemagne l’a montré en accueillant 1,5 million de réfugiés notamment syriens entre 2015 et 2019. Cinq ans après, les deux tiers des réfugiés ont un emploi permanent ou une formation. Les résultats sont plus positifs que ce que les plus optimistes avaient imaginé.
Pour les réfugiées ukrainiennes, nous avons su activer la directive relative à la protection temporaire et offrir dès leur arrivée : un logement, un statut, un permis de travail ou d'étude, un apprentissage de la langue. Nous avons les outils pour une politique migratoire humaine, nous pouvons la mettre en œuvre.
Nos propositions pour l'Europe
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