Edito #2
Écolo, sans contrefaçon

Publié le 23 avr. 2024

Nous entrons dans la dernière phase de la campagne. Moins de deux mois avant le scrutin ! Les choses vont maintenant s’accélérer, et surtout, l’écologie et toutes celles et ceux qui la défendent vont faire l’objet d’attaques de plus en plus frontales.

Car oui, nous le voyons chaque jour, on ne nous pardonne pas les victoires que nous avons arrachées lors de la mandature qui s’achève. On voudrait faire croire aux Européennes et aux Européens que le Pacte vert est la cause de tous les maux du Vieux Continent.

Face à la tentation d’un grand retour en arrière, nous devons opposer un grand combat. Grand combat, c’est justement le nouveau de nom de la newsletter de campagne, que vous recevrez désormais deux fois par semaine. Au menu, des commentaires de l’actualité politique, les dernières nouvelles de la campagne, les prochains rendez-vous ainsi qu’un point sur la mobilisation et la bataille culturelle qui fait rage.

Car c’est un moment paradoxal que nous traversons :  l’écologie, presque tout le monde s’en réclame aujourd’hui. Même l’extrême-droite n’assume plus ouvertement ses penchants climato-sceptiques.

Écologie. Tant qu’il s’agit d’un mot, tout va bien, et il est bien dommage qu’il ne suffise pas de le prononcer à haute voix pour enrayer comme par miracle la machine infernale du dérèglement climatique.

Car quand il s’agit d’en tirer toutes les conséquences et de passer aux actes, c’est une tout autre histoire : les masques tombent, l’écologie de façade se dérobe pour révéler les partisans de la « pause », les chantres de l’économie dérégulée ou encore ceux qui pensent que le réchauffement climatique, c’est l’affaire des autres. La grande coalition du monde d’hier.

Les faits sont là. Depuis 50 ans, ce sont les écologistes qui invitent l’ensemble des forces politiques à engager le tournant de la transition écologique. Ce sont une fois encore les écologistes qui sont les seuls à pouvoir conjurer ce grand recul qu’on nous présente comme inéluctable.

Ce sont les ONG qui en parlent le mieux : Bloom nous a attribué il y a peu la note de 19,9/20 pour avoir été le parti français au Parlement européen le plus ambitieux en matière écologique. Dernièrement, ce sont cinq autres ONG environnementales de premier plan (CAN Europe, EEB, WWF, Birdlife, Transport & Environment)  qui nous ont notés 95/100 en analysant nos votes sur le climat, la nature et la lutte contre la pollution. 

Le constat est sans appel : il n’y a pas d’écologie, sans écologistes. 

Le 9 juin, méfiez-vous des contrefaçons.

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